Lorsque le général de Gaulle quitte le pouvoir en 1946, les syndicats ont acquis dans la vie nationale une place sans précédent. Ce destin était loin de leur être promis lorsque la guerre avait éclaté : le souvenir de 1936 restait vif, et la défaite de 1940 n'était pas à leur avantage. Quels sont les facteurs qui ont retourné la situation à leur avantage ?
Le but du colloque est de mieux comprendre comment, à partir d'une mission liminaire totalement étrangère à la question syndicale, qui était de maintenir la France dans la guerre jusqu'à la victoire, le général de Gaulle et les Français libres qui l'entourent en sont venus à imaginer et organiser un avenir dans lequel les syndicats tiendraient une place significative.
Informations pratiques
Musée de l’Armée
129 rue de Grenelle 75007 Paris
Métro : station Invalides (lignes 8 et 13), La Tour Maubourg (ligne 8) ou Varenne (ligne 13)
RER : station Invalides (RER C)
Bus : 28, 63, 69, 82, 83, 92 et 93
En raison des mesures de sécurité mises en place dans le cadre du plan Vigipirate et du nombre limité de places, une inscription est obligatoire, avant le 16 décembre 2016.
Contact
Sylvain Cornil-Frerrot
courriel : sylvaincornil [at] free [dot] fr
Programme
Auditorium Austerlitz – Musée de l’Armée
9 h 00-17 h 30
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9 h 00 : arrivée du public
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9 h 30 : mots d’accueil par le président de la Fondation de la France Libre
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9 h 40 : introduction, par Jean-François Muracciole (professeur d’histoire contemporaine à l’université Paul-Valéry Montpellier III)
Séance du matin
Sous la présidence de Tristan Lecoq (inspecteur général de l’Éducation nationale, professeur des universités associé à l’université Paris Sorbonne)
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10 h 00 : « Le rôle des syndicalistes de la zone sud dans les premiers temps de la Résistance (1940-1942) », par Laurent Douzou (professeur en histoire contemporaine à Sciences Po Lyon)
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10 h 30 : pause
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10 h 50 : « La pensée sociale du général de Gaulle, et les conditions de son évolution dans la guerre et le GPRF », par Laurent Lasne (journaliste, écrivain)
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11 h 20 : « L’action de Paul Vignaux aux États-Unis, l’aide à la résistance du mouvement ouvrier et ses rapports avec la France Libre », par Jean Lecuir (ancien maître de conférences en histoire moderne à l’université Paris X Nanterre)
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11 h 50 : débat
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12 h 20 : pause déjeuner
Séance de l’après-midi
Sous la présidence d’Émeline Vanthuyne (agrégée d’histoire)
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14 h 20 : « La France Libre vue par les syndicalistes collaborationnistes », par Gilles Morin (enseignant-chercheur, Centre d’histoire sociale du XXe siècle)
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14 h50 : « Les syndicalistes, saboteurs de la France Libre ? », par Sébastien Albertelli (agrégé d’histoire, chercheur associé au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes)
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15 h 20 : pause
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15 h 40 : « Les contacts de Jean Moulin avec les syndicats en 1942 », par Christine Levisse-Touzé (directrice du Musée général Leclerc de Hauteclocque et de la libération de Paris – Musée Jean Moulin de la Ville de Paris, directeur de recherche à l’université Paris-IV)
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16 h 10 : « La place des syndicalistes dans le CNR », par Guy Krivopissko (conservateur du Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne)
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16 h 40 : débat
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17 h 10 : conclusion, par Guillaume Piketty (professeur à Sciences Po Paris)