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The Body at Work: Gender, Labour, Migration
University of London, Paris
20 November 2020
Keynote Speaker: Manuela Martini, Université Lumière Lyon 2
What constitutes work and how is it valued? Who relocates for work – under what conditions and with what results? What are the physical and psychic effects of certain kinds of labor? Reflecting deep concerns with the reach of capital, in both its colonial and neo-colonial/global guises, the aim of this study day is to pose questions about how bodies are identified, exploited, and displaced across different regimes of labour. From sex work to construction, from agricultural day labour to domestic services, such regimes often depend on a mass of unseen workers. They also increasingly rely on the transfer of labour power from poorer (and often formerly colonized) countries to wealthier ones. We seek to make visible the invisible work sustaining the new global economy and to interrogate the relationship between the free flow of capital and the limited mobility of the working poor.
The committee welcomes proposals addressing intersections between gender, labour, and migration in France/Europe and the francophone global south from a range of disciplinary perspectives, including cultural studies, history, literature, and visual culture. Possible topics include (but are not limited to):
- Remuneration and the value of work
- Reproductive labour
- The feminization of poverty
- Gendered experiences of migration
- Sex, work, and sex work
- Trafficking and the rescue industry
- Conscription and forced migration
- Mobility and the global economy
- Dignity and resistance within exploitative labour conditions
Please send a brief bio-bibliography and proposals of 250 words for 20-minute papers in English or French to leslie.barnes@anu.edu.au by 4 May 2020.
Le corps à la besogne : Genre, travail, migration
Université de Londres, Paris
20 novembre 2020
Séance plénière : Manuela Martini, Université Lumière Lyon 2
En quoi consiste le travail et comment l’évaluer ? Qui se déplace pour le travail – sous quelles conditions et avec quels résultats ? Quels sont les effets physiques et psychiques de certaines formes de travail ? Reflétantdes préoccupations profondes au sujet de l’étendu du capital, dans ses contextes coloniaux et néocoloniaux/globaux, le but de cette journée d’études est de poser des questions sur l’identification, l’exploitation, et le déplacement des corps à travers plusieurs régimes de travail. De la construction au travail du sexe, du travail agricole aux services domestiques, de tels régimes s’appuient souvent sur une masse de travailleurs invisibles. Ils s’appuient également de plus en plus sur un transfert de la main d’œuvre des pays pauvres (et souvent anciennement colonisés) aux pays plus riches. Nous cherchons à rendre visible le travail invisible qui soutient la nouvelle économie globale et à interroger la relation entre la circulation libérale du capital et la mobilité restreinte de la classe ouvrière.
Les propositions de communications pourront porter sur les pistes de recherche et de problématisation à l’intersection des thèmes du genre, du travail et de la migration en France/Europe et dans le monde francophone. Elles pourront aborder le sujet sous des perspectives disciplinaires différentes, y compris l’histoire, les études littéraires, les études culturelles, et les études visuelles. Des pistes possibles seraient (mais ne se limitent pas à) :
- La rémunération et la valeur du travail
- Le travail reproductif
- La féminisation de la pauvreté
- Le genre et l’expérience de la migration
- Le sexe, le travail, et le travail du sexe
- La conscription et la migration forcée
- La mobilité et l’économie globale
- La dignité et la résistance au sein des conditions d’exploitation subies par des ouvriers
Les propositions de communication (250 mots maximum, pour des interventions de 20 minutes en anglais ou en français) accompagnées d’une brève bio-bibliographie sont à adresser avant le 4 mai 2020 à leslie.barnes@anu.edu.au.