CfP: Le travail à travers l'histoire. Colloque international en hommage au professeur Kobi Abo Joseph

Call for papers, deadline 15 March 2022 (in French)

Argumentaire

Étymologiquement, le mot « travail » ne fait pas l’unanimité. Nous ne rendrons compte de la version proposée par Delport (1984). Pour cette auteure, il est possible que cette unité lexicale dérive du parler espagnol du Moyen Âge. Elle renvoie ainsi aux vocables trabajo (travail) et trabajar (travailler) qui eux-mêmes sont tirés des termes latins tripalium et tripaliareTripalium désigne un instrument de torture formé de trois pieux, auquel on attachait les animaux pour les ferrer ou les soigner. Il était utilisé également pour punir les esclaves. Travail signifie peine et malheur. Il est donc perçu comme un tourment psychologique ou une souffrance physique.

Si l’on se réfère à l’histoire des sociétés occidentales ou à celle qui est attribuée à toute l’humanité par l’historiographie européenne, il sera permis de dire que, pendant longtemps, la perception du travail n’a pas occulté les dimensions symboliques et religieuses, politiques, culturelles du monde social. Il n’y a pas eu, non plus, une mystique du travail se plaçant au fondement de l’ordre social. Les sociétés dites « primitives » ne connaissaient pas la « valeur » du travail. Elles n’avaient pas inventé un vocabulaire pour désigner séparément les activités productives et les distinguer des autres comportements humains. Rappelons que les activités nécessaires de ces sociétés correspondaient à des besoins tels que ne plus avoir faim et soif, assurer sa sécurité, se protéger contre les intempéries. Pour satisfaire ces besoins, en peu de temps et avec le minimum d’efforts, ces groupes sociaux ont agi sur l’environnement. Mais, il importe de souligner qu’ils n’ont pas actionné les logiques d’accumulation et d’échange.

Au fil du temps, le besoin de se sédentariser et de faire face à l’insuffisance de la ressource, observée au moment où s’enclenche l’accroissement démographique, conduisit l’homme « primitif » à inventer l’agriculture et l’élevage. L’avènement de ces activités, qui ne signe pas pour autant la fin du régime d’extraction des ressources naturelles, modifie le rapport entre l’homme et son territoire. Ce qui se traduit, notamment, par la délimitation du territoire et l’inauguration de la propriété privée. Plus tard, avec l’urbanisation (dont celle enregistrée au XIXe siècle à la faveur de la Révolution industrielle), la productivité agricole atteint des pics remarquables. C’est alors que vont se consolider des procès tels que l’invention des techniques, la multiplication des activités. Il en résulte la diversité des métiers, l’essor des échanges commerciaux qui s’accommode de la persistance du troc, l’expansion de l’écriture et du calcul. Avec de telles orientations, le produit du travail échappe à son auteur pour servir à satisfaire les besoins d’autrui.

Pour mieux reconstituer à grands traits, la perception et le déroulé du travail à travers les âges historiques, nous dirons que la civilisation gréco-romaine assimilait cette activité humaine à une corvée qu’il fallait réserver aux esclaves. Cette façon de voir est partagée par les philosophes de l’Antiquité. Ainsi, pour Platon et Aristote, il n’y avait d’accomplissement possible qu’à travers une source de revenus privés, ce qui permettait d’échapper aux obligations quotidiennes et de se consacrer librement à la contemplation et à la cogitation sur des questions morales et éthiques. Aristote a d’ailleurs fait l’apologie de la vie politique qui n’est pas « travail » mais un « lieu privilégié de la réalisation de soi ». Dans la civilisation judéo-chrétienne, le travail s’appréhende aussi en termes d’acte divin (Dieu qui se repose le septième jour après avoir travaillé les 6 jours précédents) et de punition imposée à l’homme-auteur du péché originel énoncé en ces termes : « Le sol sera maudit à cause de toi, tu auras beaucoup de peine à en tirer ta nourriture ». C’est donc lentement que vont s’opérer les transformations qui amèneront l’homme à réinventer la catégorie de travail et aussi à reconnaître sa valeur.

À la fin du XVIIIe siècle, les penseurs bourgeois tels que Benjamin Franklin (1776), Denis Diderot (1751) ou Jean-Jacques Rousseau (1762) affirment que le travail permet à l’homme de réussir sa mobilité sociale. Il n’est plus seulement un moyen de gagner de l’argent mais aussi une façon d’avoir l’estime de soi. Le travail procure à l’homme la satisfaction personnelle et une certaine autonomie. L’on éprouve une espèce de fierté dans le travail. C’est le cas de Thomas Jefferson (1776), 3e président des États-Unis. Ce rédacteur de la fameuse « Déclaration d’indépendance » a déclaré être fier de son statut de promoteur de la méritocratie adossée à l’apologie de l’effort et du mérite. La nouvelle aristocratie de la vertu et du talent a remplacé la vieille aristocratie des privilèges. Désormais, les postes prestigieux et bien rémunérés semblent accessibles sur la seule base de l’intelligence et des capacités réelles. Pour en revenir à la Révolution industrielle, nous observons que la machine exécutant plus vite des tâches productives, l’homme a pensé qu’il n’aura plus à travailler ou si peu. Le système capitaliste, qui préside à l’avènement de cette révolution économique, a favorisé l’accumulation de richesses, la prolifération du travail salarié et la multiplication du salariat. Ce système a surtout engendré deux grandes catégories sociales : le patronat (la classe bourgeoise, propriétaire de l’usine et connu pour l’abondance de ses richesses) et le salarié (ouvrier ou prolétaire qui est très pauvre). La lutte des classes qui s’ensuit n’a pas suscité une remise en cause du dédain pour le travail que véhiculent nombre d’auteurs. C’est le cas de Dominique Méda. Ce philosophe, spécialiste du travail exerçant aussi les fonctions d’inspectrice générale des affaires sociales, estime que « même si au XVIIIème siècle le travail devient le fondement de l’ordre, l’activité de travail elle-même n’est en aucune manière valorisée, glorifiée. » (Méda, 2015, p. 91).

En dépit de ce genre de prise de position, le travail est de plus en plus perçu de façon positive au XIXe siècle. Il est alors vu comme un geste par lequel l’homme produit de la richesse et célèbre l’intelligence humaine perçue comme une source d’épanouissement individuel et un outil majeur de promotion de la civilisation. Le travail prend tout son sens aujourd’hui, se fait activité rémunérée qui permet la production de biens et services. Grâce à lui, l’univers est humanisé, la nature façonnée, le monde environnant maîtrisé. Hegel contribue à cette vision du travail quand il dit que le travail fait souffrir mais nous élève au-dessus de notre animalité. On travaille par obligation ou pour de l’argent mais en même temps, on peut se réaliser et être heureux (Hegel, 1820). Reprenant Hegel, Marx pense que le travail est le propre de l’homme, ce qui le distingue de l’animal. Il dénonce le travail aliéné, celui qui empêche toute liberté créatrice et rêve : « nos productions seraient autant de miroirs où nos êtres rayonneraient l’un vers l’autre » (Marx, 1932, pp. 33-34). Mais le travail ne se résume pas seulement au service rémunéré. Il y a aussi le travail non rémunéré qui joue un rôle non négligeable dans la production d’un foyer domestique, d’une collectivité territoriale. On peut citer à ce titre, le travail des femmes aux foyers ou encore celui des enfants qui aident leurs parents dans la mise en valeur de la terre ou le rééquipement mobilier et immobilier.

Le travail est un fait de société qui intéresse tous les savoirs académiques. Mentionnons, en plus des sciences sociales et humaines, les sciences dites « exactes » qui sont à la base des inventions techniques ayant permis aux sociétés humaines de maîtriser davantage la nature et d’exploiter ses ressources. De ce qui précède, il ressort que plus que jamais, le travail doit retenir nos attentions et occuper une place importante dans nos questionnements. Aussi le départ à la retraite d’un enseignant-chercheur constitue-t-il une opportunité à saisir pour inviter un ensemble d’acteurs à échanger sur un tel sujet.

Axes thématiques

Les communications attendues porteront nécessairement sur l’une des thématiques répertoriées ci-dessus et répartis en différents axes de réflexion qui correspondront à des panels : 

  • Axe 1 : Histoire et droit du travail
  • Axe 2 : Les mutations dans le monde du travail et les mouvements syndicaux
  • Axe 3 : Risques et accidents dans le monde du travail
  • Axe 4 : Migration dans le monde du travail
  • Axe 5 : Chômage et développement de l’esprit entreprenariat
  • Axe 6 : Métiers et techniques d’hier à aujourd’hui
  • Axe 7 : Le travail en période de Covid

La liste des axes n’est pas exhaustive pourvu que cela s’inscrive dans la thématique du colloque. Le programme prévoit également des conférences plénières ou des témoignages d’acteurs dont la biographie éclaire sur nombre d’aspects de la problématique du travail.

Conditions de candidature

Ce colloque s’adresse à divers profils. Les enseignants-chercheurs et les chercheurs des universités, des instituts de recherche et les doctorants de mêmes établissements sont invités à répondre à cet appel. Il en est de même des experts spécialisés dans les questions du droit du travail et/ou des organisations du travail, de syndicalistes, d’inspecteurs du travail, d’employeurs ou autoentrepreneurs, de dirigeants d’ONG, etc.

Le français est la première langue de travail. Des communications en anglais ou dans une langue nationale (pour un ou des témoins sélectionnés) peuvent être retenues. Dans ce cas échéant, la traduction sera assurée.

Modalités de soumission

Les chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants et toutes les autres personnes intéressées par le présent appel sont invités à soumettre un résumé en langue française avant le 15 mars 2022 à l’adresse : colloquesurletravail2022@gmail.com

Le résumé doit comporter 300 mots au maximum suivi de cinq mots clés. Rédigé en Arial Narrow 12, il doit comporter l’axe choisi, le nom et prénoms de l’auteur, le grade, le laboratoire ou le département et l’institution de rattachement de l’auteur ou toute autre information permettant de mieux faire connaissance avec l’auteur.

Calendrier

  • Réception des résumés : du mardi 1er février au mardi 15 mars 2022
  • Date limite de soumission des résumés : mardi 15 mars 2022
  • Notification d’acceptation ou de rejet des projets de communication : mardi 29 mars 2022
  • Réception des communications entièrement rédigées : jeudi 28 avril 2022
  • Pour la présentation des articles, se conformer aux normes du Cames.
  • Tenue du colloque : 18 au 20 Mai 2022, Campus 2, Université Alassane Ouattara, Bouaké (Côte d’Ivoire)

Frais de participation

Enseignants-chercheurs/ chercheurs : 50.000 F Cfa (77 euros)

Étudiants : 30.000 F Cfa (46 euros)

Autres intervenants : 40.000 F Cfa (61 euros)

Les frais de voyage sont à la charge des participants. Néanmoins, le Comité d’organisation du colloque assurera l’hébergement à Bouaké des participants venant hors de la Côte d’Ivoire.

Nb : Les actes du colloque feront l’objet de publication. Une contribution sera demandée ultérieurement aux communicants pour la version papier.

Comité d’organisation

Président :

  • Dr Agoh Akabla Florentine épouse Kouassi, Maître de conférences, Département d’Histoire /UAO 

Vice-président :

  • Dr M’Brah Kouakou Désiré, Maître de conférences, Département d’Histoire /UAO 

Membres :

  • Brindoumi Attah Kouamé Jacob, Professeur titulaire, Département d’Histoire /UAO
  • Dr Bekoin Tanoh Raphaël, Maître de conférences, Département d’Histoire /UAO
  • Dr Essoh Nome Rose de Lima épouse SORO, Maître-Assistante, Département d’Histoire /UAO
  • Dr Gole Koffi Antoine, Maître de conférences, Département d’Histoire /UAO
  • Dr Kouakou N’Dri Laurent, Maître de conférences, Département d’Histoire /UAO

Comité scientifique

Président :

  • Ekanza Simon Pierre, historien, Université Félix Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire) 

Vice-président :

  • Faye Ousseynou, historien, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal) 

Membres :

  • Adja Kouassi Jules, germaniste, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Allou Kouamé René, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Aloko Jerôme, géographe, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Alonou Kokou Benjamin, histoire, université de Lomé (Togo)
  • Bah Henri, philosophe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Bamba Mamadou, histoire, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Bantenga Willy Moussa, historien, Université Joseph Ki-Zerbo Ouaga I (Burkina-Faso)
  • Brindoumi Atta Kouamé Jacob, histoire, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Brou Emile, géographe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Camara Moritié, histoire, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Coffie-Bikpo Célestine, géographe, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Djako Arsène, géographe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Fie Doh Ludovic, philosophe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Gbodje Sekré Alphonse, historien, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Goerg Odile, historienne, Université de Paris 7 (France)
  • Goumgnimbou Moustapha, historien, Université de Ouagadougou (Burkina-Faso)
  • Houénoude Didier Marcel, histoire de l’art, université d’Abomey-Calavi (Bénin)
  • Klaus Van Eickels, Université de Bamberg (Allemagne)
  • Konaté Doulaye, historien, Université de Bamako (Mali)
  • Koné Issiaka, sociologue, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Kouamé Aka, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Kouassi Edmond, philosophe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Kouassi Kouakou Siméon, archéologue, Université de San-Pedro (Côte d’Ivoire)
  • Kouassi N’Goran François, sociologue, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Ky Jean Célestin, historien, université Joseph Ki-Zerbo (Burkina-Faso)
  • Latte Egue Jean Michel, historien, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Loucou Jean Noël, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Mandé Issiaka, historien, Université du Québec (Montréal-Canada)
  • Mindie Manhan Pascal, lettres modernes, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Mouckaga Hugues, historien, Université Omar-Bongo de Libreville (Gabon)
  • N’Goran-Poamé Marie Laurence Léa, linguiste, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Ouattara Azoumana, philosophe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Ouattara Tiona Ferdinand, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Poamé Lazare Marcelin, Philosophe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Sangaré Souleymane, historien, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Tro Deho, lettres modernes, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Wanyaka Bonguen Oyyongmen Virginie, histoire, université de Yaoundé I (Cameroun)
  • Yéo Kolotioloma Nicolas, philosophe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)

Comité de lecture

  • Dr Agoh Akabla Florentine épouse Kouassi, historienne, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Aka Adou, historien, Université Lorougnon Jean Guédé (Côte d’Ivoire)
  • Dr Akmel Meless Siméon, sociologue, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Assanvo Mian Kassy Newson Mathieu, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Dr Assi-Kaudjis Narcisse Bonaventure, géographe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Bekoin Tanoh Raphaël, historien, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Cissé Chikouna, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Dr Dagnogo Gnéré Laeticia Blama, Communicatrice, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Doudou Dimi Théodore, sociologue, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Gole Koffi Antoine, historien, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Kanga Konan Arsène, lettres modernes, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Koffi Ehouman René, lettres modernes, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Koffi Yao Julius, géographe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Konaté Namoud, philosophe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Konin Sévérin, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Dr Kouakou N’Dri Laurent, historien, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Kra Walter Kouamé, sociologue, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Loukou Alain François, géographe, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr M’Brah Kouakou Désiré, historien, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Mazou Gnazegbo Hilaire, sociologue, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr N’Guessan Mohamed Boubacar, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Dr Oulai Jean Claude, communication, Université Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire)
  • Dr Paré Moussa, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Dr Sawadogo Mathias, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Dr Sohi Blesson Florent, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Dr Traoré Bakary, historien, Université Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire)

Informations complémentaires

L’adresse e-mail suivante est celle retenue pour recevoir les propositions de communication et autres échanges : colloquesurletravail2022@gmail.com

Pour les informations relatives à l’organisation du colloque : larshisecretariat@gmail.com

Posted