CfP: Le travail en transition. Activités ou emploi ? Reclusiennes 2019

Call for papers, deadline 30 March 2019 (in French)

Pour la septième année consécutive, les Reclusiennes proposent un festival de la pensée mêlant habitants, chercheurs, responsables et acteurs associatifs dans un esprit d’animation culturelle, d’éducation populaire et artistique. Ce festival est placé sous l’égide d’Elisée Reclus, géographe, écrivain et anarchiste du XIXe siècle né à Sainte-Foy-la-Grande. Chaque année, dans le cadre de cette bastide de Gironde, un thème est développé à la lumière des questions d’actualité et de sa pensée : « Le vote » (2013) ; « Les gardiens de la terre » (2014) ; « En marche et migrations » (2015) ; « L’eau ne coule plus de source » (2016) ; « Le bien commun » (2017) ; « L’argent en question » (2018).

Pour cette année 2019, le thème des Reclusiennes sera : « Le travail en transition / Labor in Transition ».

Argumentaire de l’édition 2019

 La question du travail occupe une place centrale dans l’œuvre d’Élisée Reclus (1830-1905). Géographe et militant anarchiste au sein de plusieurs journaux, tels que La République des travailleurs ou Le Travailleur, il fut également membre de la première Association internationale des travailleurs (1864-1876), puis de la Fédération Jurassienne (1872-1880). Dans sa dernière œuvre, parue de façon posthume, L’Homme et la Terre(1905-1908), celui-ci écrivait : « La conciliation entre le Capital et le Travail est impossible, mais chaque nouvelle lutte donne lieu à des transactions qui se rapprochent de la justice, comportant la libre participation de tous les hommes au travail, à ses produits et aux merveilles qu’il découvre »[1].

Plus d’un siècle après, il convient désormais d’interroger les mutations dans le domaine du travail, et par extension du capital, qui nous séparent de la pensée d’Élisée Reclus, et plus largement de celle de Pierre Kropotkine (1842-1921), avec qui il partageait une vision commune, ou de Karl Marx (1830-1883), de façon plus polémique[2].

Plus précisément, la transformation des rapports de production qui servaient de base à la pensée socialiste dans toutes ses ramifications, semble aujourd’hui appeler à un bilan critique de sa portée afin d’appréhender les nouvelles formes de travail à l’ère contemporaine. En effet, la réduction du poids de l’industrie dans l’emploi en France[3], passant de 30% en 1962 à 15% en 2007, amène à explorer à de nouveaux frais les notions de forces productives, d’extraction de la plus-value et d’exploitation[4], pour s’interroger sur l’élargissement éventuel de la figure du prolétariat[5] au-delà du monde industriel dans un contexte où le taux de croissance est faible, celui du chômage élevé, et les rapports entre le secteur privé et public de plus en plus complexes. Cette mise en perspective de la pensée socialiste, originellement nourrie par la première et la deuxième révolution industrielle, celle du charbon au XIXe siècle et celle de l’électricité au XXe, semble de plus en plus pertinente à mesure qu’une troisième révolution industrielle[6] s’annonce pour le XXIe siècle dans le domaine du numérique et des techniques de l’information et de la communication.

Pour toutes ces raisons, les Reclusiennes 2019 ont choisi d’aborder le thème du « travail en transition ». Considérant que la transition du travail suppose la transition de la pensée et des pratiques qui l’accompagnent, les propositions visant à participer à cet événement sont invitées à se poser les questions suivantes : de quelle manière le domaine du travail est-il en transition aujourd’hui ? Quels sont les cadres théoriques et les expériences qui permettent d’en rendre compte ? Dans quelles directions cette transition s’opère-t-elle ? Et comment se positionner vis-à-vis de celle-ci ? En creux, la reconfiguration de la division internationale du travail face aux évolutions récentes du capitalisme dans les sphères financières, mais aussi la tertiarisation des pays de l’OCDE, ainsi que les nouvelles formes d’activités économiques et les conflits liés à celles-ci pourront servir de cadre général à la réflexion.

En somme, il s’agira de s’interroger sur la transition du travail en France depuis 1968, à travers notamment les ruptures introduites par l’innovation technologique, la délocalisation, le déclin de la croissance, l’augmentation du chômage, l’affaiblissement de l’État providence, et enfin la crise écologique.

Axes de recherche 

 De façon privilégiée, l’édition 2019 des Reclusiennes sur « le travail en transition » se structurera autour de trois axes de recherche : (1) Les mutations actuelles du travail (2) Les nouveaux travailleurs 3) Le pacte social de demain.  L’objectif de ces trois jours de débat est de partir de l’actuel pour dessiner un futur.

Axe 1 – Les mutations actuelles du travail

Au cours du XXe siècle, la figure du travailleur en France est passée de l’agriculteur, à l’ouvrier, et enfin à l’employé. De fait, la première transition, du champ à l’usine, fut largement débattue au sein de la pensée socialiste[7], tandis que la seconde transition, celle du col bleu au col blanc[8], fut abordée au cours des années 1950, voire même critiquée comme une forme d’embourgeoisement et d’intégration de la classe ouvrière au capitalisme tardif[9]. Cette thèse qui a largement accompagné la tertiarisation des sociétés de l’Amérique du Nord et de l’Europe de l’Ouest mérite de plus en plus d’être questionnée à l’aune des mutations actuelles du travail – car, si la durée annuelle du travail de l’ensemble des salariés a diminué de 23 % en France entre 1950 et 2016[10], cette tendance est à mettre en contraste avec l’augmentation du temps partiel qui est passé d’un emploi sur vingt, à la fin des années 1960, à un emploi sur cinq en 2016.

De même, si la grande évolution des cinquante dernières années fut l’entrée des femmes dans le marché de l’emploi, celles-ci sont aujourd’hui les principales victimes de cette précarisation de l’emploi. En effet, elles perçoivent toujours en 2016 une rémunération inférieure de 24 % en moyenne que les hommes, et travaillent quatre fois plus souvent à temps partiel[11].  Une difficulté accrue lorsqu’elles sont divorcées avec des enfants à charges.

Le taux de chômage en France en 2016 atteint 10,1 % et touche principalement les jeunes (15 à 24 ans)[12] : il s’établit à 24,6 % pour cette tranche d’âge, tandis que celui des actifs de 25 à 49 ans atteint 9,3 % et celui des 50 ans ou plus 6,9 %. De manière générale, le taux de chômage est le plus important pour les personnes sans diplôme, ou diplômées d’un brevet ou CEP depuis au moins 4 ans[13] : 52, 4 %.

Ainsi, à travers ces nouvelles mutations se dessine une autre figure que le prolétariat industriel, le « précariat »[14], et plus largement une nouvelle segmentation de la distribution du travail France, entre les hommes et les femmes, les jeunes et les retraités, les villes et les campagnes[15]. Bien plus, l’écart entre le capital et le travail qui existerait aujourd’hui serait similaire selon certaines statistiques à celui qui existait au début du XXe siècle[16]. Au final, c’est avant tout le cadre des Trente Glorieuses – celui de l’État providence, du plein emploi, et des classes moyennes – qui se profile comme une parenthèse désormais close pour le XXIe siècle.

Les questions soulevées par cet axe seront les suivantes :

  • Dans quelle direction les mutations actuelles du travail évoluent-elles ?
  • Comment une nouvelle segmentation du travail (temps partiel, CDD, missions, …) s’opère-t-elle aujourd’hui en France ?
  • L’autogestion, les coopératives, les scops et les syndicats sont-ils en mesure de répondre à cet enjeu ?

 Mots-clés : travail précaire, temps partiel, chômage, précariat, inégalités, austérité, autogestion.

Keywords : precarious work, part-time contract, unemployment, precariat, inequality, austerity, cooperative.

Axe 2 – Les nouveaux travailleurs

En 2013, l’anthropologue anarchiste, David Graeber, publiait un article sur les « bullshit jobs »[17], autrement dit les « emplois à la con ». Partant de l’idée que les progrès technologiques du XXe siècle auraient dû réduire le temps de travail de façon bien plus significative, celui-ci affirmait qu’un grand nombre d’emplois rémunérés aujourd’hui sont inutiles, superflus, voire néfastes[18] ; ce dont les employés eux-mêmes ont de plus en plus conscience ; et n’ont d’autre justification que maintenir la dynamique d’accumulation du capital dans des contradictions qui atteignent un point difficilement tenable[19]. Il écrivait : « Si quelqu’un avait conçu un régime de travail visant à perpétuer le pouvoir du capital financier, il aurait été difficile de mieux faire. Les emplois réels, productifs, sont sans cesse écrasés et exploités. Le reste est divisé en deux groupes, entre la strate des sans-emplois, universellement vilipendés, et une strate plus vaste de gens payés pour, en gros, ne rien faire, dans une position conçue pour qu’ils s’identifient aux perspectives et aux sensibilités de la classe dirigeante (dirigeants, administrateurs, etc.) et particulièrement à ses avatars financiers, mais qui, en parallèle, produit un ressentiment envers tous ceux dont le travail possède une valeur sociale claire et indéniable »[20].

À bien des égards le sentiment d’inutilité ressenti par certains employés du tertiaire s’expliquerait par l’efficacité accrue de la technique dans l’exécution de leurs taches[21], laissant place à l’ennui ou à l’impuissance durant le reste de leur journée de travail et conduisant parfois jusqu’aux phénomènes de « burn out »[22]. D’une certaine manière, les « bullshit jobs » et leurs effets sur la psychologie et la santé des travailleurs seraient ainsi le résultat d’une utopie déçue, voire inaboutie, qui aurait consisté à réduire au maximum le temps de travail grâce aux progrès technologiques.

Or, ce projet de remplacement grandissant des activités humaines par l’intelligence artificielle produisant une prolétarisation des travailleurs du monde des services est aujourd’hui le fer de lance des géants du Web[23], tels Google, Amazon, Uber, Facebook, AirBnB et Apple. Ces multinationales dont la valorisation boursière atteint plusieurs milliards de dollars possèdent un pouvoir de disruption[24] immense, au sens de transformation en profondeur des relations sociales à travers le globe et par-delà les réglementations nationales, en particulier sur le domaine du travail[25]. Un capitalisme de plateforme[26] s’augure ainsi aujourd’hui où les personnes seront mises en relation via l’interface numérique en vue de vendre ou d’acheter des biens, des services, des données, et du travail à la tâche en dehors des formes de salariat classiques. À la fois mythe de la fin du travail et de d’abondance, cette nouvelle mutation du capitalisme se traduit dans les faits par une concurrence exacerbée et un coût énergétique de plus en plus lourd.  

Ainsi, à travers les « bullshit jobs », le « digital labour » [27], le « burn out », et le « capitalisme de plateforme », c’est avant tout la transformation des environnements, des méthodes d’externalisation, de management et de gouvernance liées au néolibéralisme et à la financiarisation de l’économie qu’il s’agit d’interroger pour comprendre la position des nouveaux travailleurs aujourd’hui.

Les questions soulevées par cet axe seront les suivantes :

  • Quels sont les nouveaux travailleurs et leurs environnements de travail aujourd’hui ?
  • De quelle manière le rapport au travail, en termes de sens et de reconnaissance, a-t-il été bouleversé par la digitalisation, le management et le néolibéralisme?
  • En quoi le rapport entre le capital et le travail connait-il une rupture à l’ère du numérique ?
  • En quoi préfigure-t-il un nouveau régime d’accumulation, d’emploi et de société ou tout simplement un mythe insoutenable ?
  • En quoi les nouvelles conditions d’exercice du travail autorisent-elles l’autonomie du travailleur ?

Mots-clés : emploi à la con, reconnaissance, épuisement, qualité de vie au travail (QVT), prolétarisation, automatisation, travail numérique, ubérisation, digitalisation, disruption, néolibéralisme, capitalisme de plateforme.

Keywords : bullshit jobs, recognition, burn out, quality of working life (QWL), proletarisation, digital labor, uberisation, disruption, automation, digitalisation, neoliberalism, platform capitalism.

Axe 3 – Le pacte social de demain 

 Le contexte d’un taux de chômage important, d’inégalités économiques et sociales grandissantes, et d’une automatisation croissante des activités humaines, amène à ouvrir une réflexion sur la démocratie au travail et le pacte social de demain.

Le débat concernant le revenu universel[28] a été un premier pas dans cette direction. Bien que divers dans ses appellations (allocation universelle, revenu de base, etc.), mais aussi dans ses défenses (de gauche ou de droite, par des milliardaires ou des chômeurs, etc.) et ses élaborations théoriques (« salaire à vie » de Bernard Friot[29], « revenu contributif » de Bernard Stiegler[30], etc.), ce projet bouscule en profondeur les représentations traditionnelles liées à l’emploi rémunéré à temps plein. Fondamentalement, il postule une nouvelle forme de redistribution de la richesse de manière collective et invite à une nouvelle forme d’organisation sociale construite sur un autre rapport au travail, à l’emploi, au revenu, et au temps libre[31]. Faisant écho à l’émancipation du travail par-delà le salariat[32], mais aussi au droit à la paresse[33], le nœud du débat concernant ce projet se construit autour de plusieurs points aujourd’hui : les critères d’attribution, le caractère exclusif ou complémentaire de ce revenu, son montant, et enfin la manière de le mettre en place.

En janvier 2017, la Finlande a été un lieu d’expérimentation de ce revenu : « Le gouvernement finlandais versait 560 euros mensuels à 2.000 chômeurs âgés entre 25 à 58 ans sans aucune obligation d’aucune sorte. Les bénéficiaires n'avaient pas l’obligation d’accepter les emplois qu’ils pouvaient se voir proposer au cours de l’expérience, et s’ils en acceptaient un, le revenu de base continuait de leur être versé en supplément de leur rémunération »[34]. Cette expérimentation qui devait s’étendre jusqu’en 2019 a été arrêtée avant ce terme.

En juin 2018, treize présidents de départements français, dont plusieurs de la Nouvelle Aquitaine, se déclarent favorables à l’expérimentation d’un revenu de base dans leurs territoires[35].

Plus largement, ces réflexions semblent faire écho aux limites de l’organisation de la société par le marché et l’argent, tout en participant à une redéfinition de la gratuité[36], du don[37], et du commun[38].  C’est ainsi un nouveau pacte social qui s’esquisse pour demain, où l’harmonisation des notions d’utilité, de sens, de valeur et de soutenabilité des activités humaines d’un point de vue individuel, collectif, et écologique, s’annonce comme un travail de fond pour le XXIe siècle[39].

Les questions soulevées par cet axe seront les suivantes :

  • Quel est le pacte social à inventer si le travail est en disparition ?
  • En quoi l’allocation universelle, le salaire à vie ou le revenu contributif, nous permettent-ils d’envisager cette transition ?
  • Quels sont les nouveaux rapports entre le travail, le revenu, l’emploi, le temps libre et la solidarité sociale?
  • Quelle place pour la démocratie au travail ?

Mots-clés : pacte social, solidarité, gratuité, redistribution, revenu universel, revenu contributif, salaire à vie, subordination.

Keywords : social pact, solidarity, for free, redistribution, basic income, contributive income, lifelong salary, subordination.  

Modalités de soumission

 Cet appel à communication s’adresse à la communauté scientifique française et internationale, ainsi qu’à l’ensemble des acteurs qui réfléchissent aux grandes transformations du travail aujourd’hui.

Il sollicite des travaux de recherche, achevés ou en cours, ainsi que des réflexions critiques sur des retours d’expérience, issus de chercheurs, doctorants, artistes, élus, responsables associatifs, et citoyens. Son prisme est résolument interdisciplinaire et vise à mettre en dialogue les différentes formes de savoirs autour d’un thème commun.

Les résumés retenus feront l’objet d’une communication de 20 minutes lors de l’une des différentes sessions des Reclusiennes des 11, 12 et 13 juillet 2019, en fonction de l’axe adopté. Pour faciliter l’échange avec le public, les chercheurs sont conviés, lorsque c'est  possible, à innover dans leurs présentations en intégrant des formes d’expressions diverses (art, video, sons, théâtre, … ).  

Les propositions seront formulées sous la forme d’un texte de 3500 signes précisant l’axe choisi, le titre de la proposition, le nom et l’appartenance institutionnelle de l’(ou des) auteur(s) et le format de la communication.

Ce texte sera accompagné de 10 références bibliographiques (maximum) et d’une biographie synthétique de l’(ou des) auteur(s) de 400 signes.

Le fichier de la proposition devra être nommé et complété de la manière suivante :

Prénom_Nom_-_Titre_de_la_proposition_(Axe_N°_2019).pdf

Les résumés des propositions devront être transmis avant le 30 mars 2019

au format PDF à l’adresse suivante : conf@lesreclusiennes.fr.

Calendrier

  • 30/03/2019 – Envoi des résumés de proposition au comité scientifique des Reclusiennes.

  • 30/04/2019 – Réponse du comité scientifique des Reclusiennes.
  • 15/06/2019 – Envoi des supports visuels ou écrits des communications au comité scientifique.
  • 10/07/2019 – Ouverture du festival des Reclusiennes à Sainte-Foy-La-Grande (Gironde, France).
  • 11-12-13/07/2019 – Présentation durant 20 minutes au festival des Reclusiennes
  • 11/07/ 2019 – Axe 1 : Les mutation actuelles du travail / The current mutations of labour.
  • 12 /07/2019 – Axe 2 : Les nouveaux travailleurs / The new workers.
  • 13/07/ 2019 – Axe 3 : Le Pacte social de demain / Tomorrow’s social pact.
  • 14/07/2019 – Clôture du festival des Reclusiennes à Sainte-Foy-La-Grande

Organisation pratique

Le festival des Reclusiennes débute en soirée le mercredi 10 juillet 2019 et se termine le dimanche 14 juillet 2019 en fin de journée à Sainte-Foy-La-Grande, bastide de Gironde située entre Saint-Émilion et Bergerac.

Les conférences et ateliers thématiques se déroulent du jeudi 11 au samedi 13 juillet 2019.

L’hébergement des conférenciers est assuré, soit chez l’habitant, soit en chambre de 2 à 4 lits. La restauration est assurée sur place.

Il s’agit d’un festival mêlant à la fois la pensée et l’action, les habitants et les intervenants, dans une visée d’éducation populaire et d’animation sociale et culturelle, où les expositions artistiques, les projections cinématographiques, et les représentations musicales et théâtrales sur le thème du travail seront pleinement intégrées. Il est ainsi attendu que les communications prennent en considération ce contexte.

Comité scientifique

  • Antonio Casilli, sociologue, maître de conférences en humanités numériques, Télécom ParisTech, chercheur au Centre Edgar-Morin de l’EHESS ;
  • Valérie Carayol, professeure en sciences de l’information et la communication à l’Université Bordeaux Montaigne (MICA, COS) présidente de « The European Public Relations Education and Research Association » (EUPRERA) ;
  • Pierre-Antoine Chardel, professeur en sciences sociales et d’éthique à l’IMT (Institut Mines-Télécom Business School), co-responsable de l’équipe «Éthique, Technologies, Humains, Organisations, Société » (Ethos) ;
  • Fabien Colombo, doctorant en sciences de l’information et de la communication à l’Université Bordeaux Montaigne (MICA, E3D), diplômé en philosophie, sociologie économique, et anthropologie ;
  • Franck Cormerais, professeur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Bordeaux Montaigne (MICA, E3D), responsable du Master DNDH, directeur de l’équipe E3D, co-fondateur de la revue Études Digitales ;
  • Chantal Crenn, maître de conférence en anthropologie à l’Université Bordeaux Montaigne, IEP Bordeaux (LAM) ;
  • Isabelle Daugareilh, directrice de recherche CNRS et du Centre de droit comparé du travail et de la sécurité sociale de l’Université de Bordeaux, chercheur associée au Centre de recherche international sur la mondialisation et le travail au Canada ;
  • Paul Dupouy, École Supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux EBABX, co-responsable du Séminaire en deuxième cycle (Master1) Médias Milieux Systèmes ;
  • Michel Feynie, anthropologue et psychologue du travail de l’Université de Bordeaux, chercheur associé au laboratoire CeDS Culture et diffusion des savoirs ;
  • Anne-France Kogan, professeure en sciences de l’information et de la communication à l’Université Rennes 2 (PREFics) ;
  • Armen Khatchatourov, ingénieur et philosophie à l’IMT (Institut Mines-Télécom Business School), co-directeur du programme « Inventivités digitales » ;
  • Clément Morat, Institut de recherche et d’innovation (IRI), chercheur associé au Clersé, Université de Lille ;
  • Philippe Pelletier, professeur en géographique à l’Université Lyon 2 (Environnement, Ville, Société), membre du réseau des géographes libertaires ;
  • David Pucheu, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Bordeaux Montaigne (MICA, E3D). 

Comité de pilotage

  • Marie-Christine Boutheau, cadre administratif de la région Nouvelle Aquitaine ;
  • Simone Cinelli, artiste, réalisateur ;
  • Franck David, jardinier, poète, Scop Saluterre ;
  • Jean-Michel Mezuret, agriculteur, maraicher ;
  • Pierre Lamothe, Musée du Pays Foyen ;
  • Marc Sahraoui, sociologue économiste, association Cœur de Bastide ;
  • Antoine Schreiber, enseignant agricole ;
  • Danièle Sigot, retraitée. 

Bibliographie indicative 

Sarah Abdelnour, Les nouveaux prolétaires, Paris, Textuel, collection « Petite encyclopédie critique ».

Mateo Alaluf, Marie-Pierre Boucher, Jean-Marie Harribey, Sandra Laugier, Raphaël Liogier, Sabine Fortino et Jean-Pierre Durand, « Le revenu universel », La nouvelle revue du travail [En ligne], 11 | 2017, mis en ligne le 03 novembre 2017, consulté le 30 décembre 2018. URL : http://journals.openedition.org/nrt/3435.

Sophie Amsili, « La Finlande ne poursuivra pas son expérimentation du revenu universel », Les Echos, mis en ligne le 29 avril 2018, consulté le 30 décembre 2018. URL: https://www.lesechos.fr/29/04/2018/lesechos.fr/0301620027781_la-finlande-ne-poursuivra-pas-son-experimentation-du-revenu-universel.htm.

Paul Ariès, Gratuité versus Capitalisme. Des propositions concrètes pour une nouvelle économie du bonheur, Paris, Larousse, collection « Sciences humaines », 2018.

Jean Baudrillard, Le système des objets. La consommation des signes (1968), Paris, Gallimard, collection « Tel », 1978.

Jean Baudrillard, La société de consommation (1970), Paris, Gallimard, collection « Folio – Essais », 1996.

Paul Bouffartigue, Sylvie Monchatre, Mathilde Mondon-Navazo, Martine D’amours, Patrick Cingolani, Mirella Gianini, Christophe Ramaux et Pierre Rolle, « Le salariat : mort ou vif ? », La nouvelle revue du travail [En ligne], 13 | 2018, mis en ligne le 26 novembre 2018, consulté le 06 janvier 2019.  URL : http://journals.openedition.org/nrt/3997.

Julien Brygo et Olivier Cyran, Boulots de merde ! Paris, Les Liens qui Libèrent, 2018.

Alan Caillé, Anthropologie du don : Le tiers paradigme, Paris, La Découverte, 2007.

Robert Castel, La montée des incertitudes. Travail, protections, statut de l’individu, Paris, Seuil, 2009.

Patrick Cingolani, Révolutions précaires. Essai sur l’avenir de l’émancipation, Paris, La Découverte, 2014 

Franck Cormerais et Bernard Stiegler, « Économie contributive », dans Dictionnaire des biens communs, Paris, Presses Universitaires de France, 2017.

Pierre Dardot et Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La Découverte, 2014.

Émile Durkheim, De la division du travail social (1893), préface de Serge Paugam, Paris, Presses Universitaires de France, 2007.

George Friedmann, Où va le travail humain ?, Paris, Gallimard, collection « Idées », 1963.

George Friedmann, Le travail en miettes. Spécialisation et loisirs, Paris, Gallimard, collection « Idées », 1964.

Patrick Flichy, Les Nouvelles frontières du travail à l’ère numérique, Paris, Seuil, 2017.

Bernard Friot, L’enjeu du salaire, Paris, La dispute, collection « Travail et salariat », 2012.

Bernard Friot, Emanciper le travail. Entretiens avec Patrick Zech, Paris, La dispute, collection « Travail et salariat », 2014.

John Kenneth Galbraith, Le Nouvel État Industriel. Essai sur le système économique américain (1967), traduit de l’anglais par Jean-Louis Crémieux-Brilhac et Maurice Le Nan, Paris, Gallimard, 1968.

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Jean-François Géa, « 13 départements présentent leur projet de revenu de base », France 3 Nouvelle Aquitaine, publié en ligne le 06 juin 2018, consulté le 30 décembre 2018. URL : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/13-departements-presentent-leur-projet-revenu-base-1490003.html .

André Gorz, Adieux au prolétariat. Au-delà du socialisme, Paris, Galilée, 1980.

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David Graeber, Bureaucratie. L’utopie des règles (2015), traduction de Françoise Chemla et Paul Chemla, Arles, Actes Sud, collection « Babel », 2017.

David Graeber, Bullshit Jobs, traduction d’Élise Roy, Paris, Les Liens qui Libèrent, 2018.

Christophe Guilluy, Fractures françaises (2010), Paris, Flammarion, collection « Champs Essais », 2013.

Christophe Guilluy, La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires(2014), Paris, Flammarion, « Champs Actuel », 2015.

Anselm Jappe, Les Aventures de la marchandise. Pour une nouvelle critique de la valeur, Paris, La Découverte, 2017.

Anselm Jappe, La société autophage. Capitalisme, démesure et autodestruction, Paris, La Découverte, 2017.

Krisis (Ernst Lohoff, Robert Kurz, Norbert Trenkie), Manifeste contre le travail, Paris, 10/18, collection « Fait et cause », 2014.

Pierre Kropotkine, Le salariat (1889), quatrième édition Paris, Le Temps Nouveaux, N°37, 1911.

Pierre Kropotkine, La conquête du pain. L’économie au service de tous, avec une préface d’Elisée Reclus pour la deuxième l’édition, Paris, Edition du Sextant, 1892.

Pierre Kropotkine, Champs, usines et ateliers ou l’industrie combinée avec l’agriculture et le travail cérébral avec le travail manuel (1889), traduit de l’anglais sur le texte révisé et augmenté par Francis Leray, Paris, Stock, 1910.

Paul Lafargue, Le droit à la paresse (1880), nouvelle édition, Paris, Henry Oriol, 1883.

Michel Lallement, Le travail sous tensions, Auxerre, Éditions Sciences Humaines, 2010.

Michel Lallement, Le Travail. Une sociologie contemporaine, Paris, Gallimard, collection « Folio – Essais », 2007.

Michel Lallement, L'Age du Faire. Hacking, travail, anarchie. Paris, Seuil, collection « La couleur des idées », 2015.

Arnaud Lefebvre, « La Finlande met un terme à son expérience de revenu de base », Express Business, mis en en ligne le 20 avril 2018, consulté le 30 décembre 2018. URL : https://fr.express.live/2018/04/20/la-finlande-met-un-terme-son-experience-de-revenu-de-base.

Dominique Méda, Le travail. Une valeur en voie de disparition ? (1995), Paris, Flammarion, collection « Champs – Essais », 1998.

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Olivier Marchand et Claude Thélot, Deux siècles de travail en FrancePopulation active et structure sociale, durée et productivité du travail, Paris, INSEE, INSEE Etudes, 1991.

Herbert Marcuse, L’homme unidimensionnel. Essai sur l’idéologie de la société industrielle avancée (1964), traduction de Monique Wittig, revue par l’auteur, Paris, Seuil, collection « Points – Sciences humaines », 1970.

Karl Marx, Le Capital (1867), traduction de Joseph Roy, entièrement révisée par l’auteur, Paris, Éditeurs Maurice Lachâtre et Cie, 1872.

Charles Wright Mills, Les cols blancs. Essai sur les classes moyennes américaines (1951), traduction d’André Chassigneux, Paris, Seuil, collection « Points – Sciences humaines », 1970.

Philippe Pelletier, Géographie et Anarchie. Reclus, Kropotkine, Metchnikoff, Paris, Éditions du Monde Libertaire, 2013.

Thomas Piketty, L’économie des inégalités, cinquième édition, Paris, La Découverte, collection « Repères », 2004.

Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, Paris, Le Seuil, collection « Les Livres du Nouveau Monde », 2013.

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Notes

[1] Élisée Reclus, L’Homme et la Terre (1905-1908), Paris, La Librairie universelle, en six tomes, 1907, tome 5, III, 20, « Internationale », p. 227, p. 288.

[2] Sur ces questions, voir : Philippe Pelletier, Géographie et Anarchie. Reclus, Kropotkine, Metchnikoff, Paris, Éditions du Monde Libertaire, 2013, chap. VII, pp. 209-248.

[3] Olivier Marchand, « 50 ans de mutations de l’emploi », INSEE Première, n°1312, 29/09/2010, p. 3. Voir aussi : Olivier Marchand et Claude Thélot, Deux siècles de travail en FrancePopulation active et structure sociale, durée et productivité du travail, Paris, INSEE, INSEE Etudes, 1991, pp. 43-50.

[4] Emmanuel Renauld, « Présentation », dans Actuel Marx, dossier « L’exploitation aujourd’hui », Paris, Presses Universitaires de France, n°63, 1, 2018, pp. 7-12.

[5] Sarah Abdelnour, Les nouveaux prolétaires, Paris, Textuel, collection « Petite encyclopédie critique ».

[6] Jeremy Rifkin, La Troisième Révolution industrielle : Comment le pouvoir latéral va transformer l'énergie, l'économie et le monde (2011), traduction de Françoise et Paul Chemla, Arles, Actes Sud, collection « Babel », 2013.

[7] Voir de façon polémique : Élisée Reclus, À mon frère le paysan, Genève, Imprimerie des Eaux vives, 1893 ; Karl Marx, Le Capital (1867), traduction de Joseph Roy, entièrement révisée par l’auteur, Paris, Éditeurs Maurice Lachâtre et Cie, 1872 ; en particulier la huitième section sur l’« accumulation primitive ».

[8] Charles Wright Mills, Les cols blancs. Essai sur les classes moyennes américaines(1951), traduction d’André Chassigneux, Paris, Seuil, collection « Points – Sciences humaines », 1970, pp. 83-97.

[9] Herbert Marcuse, L’homme unidimensionnel. Essai sur l’idéologie de la société industrielle avancée (1964), traduction de Monique Wittig, revue par l’auteur, Paris, Seuil, collection « Points – Sciences humaines », 1970, pp. 17-26.

[10] Jean-Philippe de Plazaola, Élisabeth Rignols, Tableau de l’économie française, édition 2018, Paris, INSEE, 2018, p. 48.

[11] Id., p. 38.

[12] Id., p. 44.

[13] Id., p. 45.

[14] Guy Standing, Le précariat. Les dangers d’une nouvelle classe (2011), traduction de Mickey Gaboriaud, Paris, Opportun, 2017. Voir aussi : Patrick Cingolani, Révolutions précaires. Essai sur l’avenir de l’émancipation, Paris, La Découverte, 2014 ; Robert Castel, La montée des incertitudes. Travail, protections, statut de l’individu, Paris, Seuil, 2009.

[15] Christophe Guilluy, Fractures françaises (2010), Paris, Flammarion, collection « Champs Essais », 2013 ; La France périphérique : comment on a sacrifié les classes populaires (2014), Paris, Flammarion, « Champs Actuel », 2015.

[16] Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, Paris, Le Seuil, collection « Les Livres du Nouveau Monde », 2013 ; en particulier la section « La force de divergence fondamentale : r > g » et le graphique 1.2 « Le rapport capital/revenu en Europe, 1870-2010 ». Voir aussi : Thomas Piketty, L’économie des inégalités, cinquième édition, Paris, La Découverte, collection « Repères », 2004 ; en particulier le tableau VIII sur « le partage de la valeur ajoutée des entreprises entre capital et travail aux États-Unis, en France et au Royaume-Uni de 1920 à 1995 », p. 40.

[17] David Graeber, « The Modern Phenomenon of Bullshit Jobs », Strike!, publié en ligne le 17 août 2013, consulté le 30 décembre 2018. URL : http://www.strikemag.org/bullshit-jobs/.

[18] Sur l’ébauche de cette réflexion, voir : David Graeber, Bureaucratie. L’utopie des règles (2015), traduction de Françoise Chemla et Paul Chemla, Arles, Actes Sud, collection « Babel », 2017.

[19] Sur les injonctions paradoxales du capitalisme, voir : Vincent de Gaulejac et Fabienne Hanique, Le Capitalisme paradoxant. Un système qui rend fou, Paris, Le Seuil, 2015.

[20] David Graeber, « Emplois foireux », traduction de l’article « The Modern Phenomenon of Bullshit Jobs » par Babozor, publié en ligné le 20 août 2013, consulté le 07 janvier 2019. URL : http://www.lagrottedubarbu.com/2013/08/20/emplois-foirreux-bullshit-jobs-par-david-graeber/.

[21] Dominique Cardon et Antonio Cassilli, « Qu’est-ce que le digital labour », Ed. INA, 2015. Voir aussi : Antonio Cassilli, « En attendant les robots , enquête sur le travail du clic », Le Seuil, 2019.

[22] Philippe Zawieja, Le burn out, Paris, Presses Universitaires de France, collection « Que sais-je », 2015. Voir aussi : Philippe Zawieja et Franck Guarnieri, Épuisement professionnel : principales approches conceptuelles, cliniques et psychométriques, Paris, Armand Colin, collection « Armand Colin/Recherches », 2013.

[23] Éric Sadin, La Siliconisation du Monde. L’irrésistible expansion du libéralisme numérique, Paris, L’échappée, collection « Pour en finir avec », 2016.

[24] Bernard Stiegler, Dans la disruption : Comment ne pas devenir fou ?, Paris, Les Liens qui Libèrent, 2016.

[25] Aurélie Dudezert, « La transformation digitale des entreprises », Ed. La Découverte, 2018

[26] Nick Srnicek, Capitalisme de plateforme. L’hégémonie de l’économie numérique, traduction de Philippe Blouin, Montréal, Lux, collection « Futur proche », 2018.

[27] Trebor Scholz, Digital Labor. The Internet as Playground and Factory, Londres, Routledge, 2012.

[28] Mateo Alaluf, Marie-Pierre Boucher, Jean-Marie Harribey, Sandra Laugier, Raphaël Liogier, Sabine Fortino et Jean-Pierre Durand, « Le revenu universel », La nouvelle revue du travail [En ligne], 11 | 2017, mis en ligne le 03 novembre 2017, consulté le 30 décembre 2018. URL : http://journals.openedition.org/nrt/3435.

[29] Bernard Friot, L’enjeu du salaire, Paris, La dispute, collection « Travail et salariat », 2012.

[30] Bernard Stiegler, Ariel Kyrou, « Le revenu contributif et le revenu universel », Multitudes, 2016/2 (n° 63), p. 51-58. DOI : 10.3917/mult.063.0051. URL : https://www.cairn.info/revue-multitudes-2016-2.htm-page-51.htm.

[31] Alain Supiot et Pierre Musso, « Qu’est-ce qu’un régime de travail réellement humain ? », Ed. Hermann, 2018.

[32] Pierre Kropotkine, Le salariat (1889), quatrième édition Paris, Le Temps Nouveaux, N°37, 1911. Voir aussi : Paul Bouffartigue, Sylvie Monchatre, Mathilde Mondon-Navazo, Martine D’amours, Patrick Cingolani, Mirella Gianini, Christophe Ramaux et Pierre Rolle, « Le salariat : mort ou vif ? », La nouvelle revue du travail [En ligne], 13 | 2018, mis en ligne le 26 novembre 2018, consulté le 06 janvier 2019.  URL : http://journals.openedition.org/nrt/3997.

[33] Paul Lafargue, Le droit à la paresse (1880), nouvelle édition, Paris, Henry Oriol, 1883.

[34] Arnaud Lefebvre, « La Finlande met un terme à son expérience de revenu de base », Express Business, mis en en ligne le 20 avril 2018, consulté le 30 décembre 2018. URL : https://fr.express.live/2018/04/20/la-finlande-met-un-terme-son-experience-de-revenu-de-base. Voir aussi : Sophie Amsili, « La Finlande ne poursuivra pas son expérimentation du revenu universel », Les Echos, mis en ligne le 29 avril 2018, consulté le 30 décembre 2018. URL: https://www.lesechos.fr/29/04/2018/lesechos.fr/0301620027781_la-finlande-ne-poursuivra-pas-son-experimentation-du-revenu-universel.htm.

[35] Jean-François Géa, « 13 départements présentent leur projet de revenu de base », France 3 Nouvelle Aquitaine, publié en ligne le 06 juin 2018, consulté le 30 décembre 2018. URL : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/13-departements-presentent-leur-projet-revenu-base-1490003.html .

[36] Paul Ariès, Gratuité versus Capitalisme. Des propositions concrètes pour une nouvelle économie du bonheur, Paris, Larousse, collection « Sciences humaines », 2018.

[37] Alan Caillé, Anthropologie du don : Le tiers paradigme, Paris, La Découverte, 2007.

[38] Pierre Dardot et Christian Laval, Commun. Essai sur la révolution au XXIe siècle, Paris, La Découverte, 2014.

[39] Philippe Béraud et Franck Cormerais, « Économie de la contribution et innovation sociétale », dans Innovations 2011/1 (n°34), pp. 163-183. Voir aussi : les conférences de Jean-Marie Monnier, de Carlo Vercellone, Franck Cormerais et Bernard Stiegler, prononcées à l'occasion du débat organisé par Ars Industrialis, le samedi 5 décembre 2009 à Paris. URL : http://arsindustrialis.org/pour-une-%C3%A9conomie-de-la-contribution-1.

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