CfP: Langues de travail / langues au travail

Call for papers, deadline 31 December 2021 (in French)

Ce numéro d’Études en Didactique des Langues est consacré à la relation entre le monde du travail et les langues. Les expressions “langue de travail” et “langue au travail” recouvrent des réalités différentes. La première est une langue utilisée dans un contexte professionnel, de façon majoritaire (par exemple, à Airbus, la langue de travail est l’anglais). La seconde est utilisée pour effectuer certaines tâches telles que la rédaction d’un rapport, une notice, un article. 

Leur usage est en constante évolution et varie selon les environnements dans les grands domaines du droit, de l’économie, des sciences et techniques, de la médecine. La langue est indissociablement liée aux situations de travail car sans communication il est impossible de faire fonctionner un collectif, d’y d’accomplir les tâches nécessaires d’organisation et d’y créer et maintenir un lien social. Chaque communauté de pratique a ainsi un usage des langues (ou d’une langue) spécifique et chaque nouvelle personne intégrant ce groupe devra apprendre à manier les divers codes en vigueur.

Se pose alors le problème de la formation en amont. L’apprentissage/acquisition des langues, dans l’enseignement supérieur en particulier, est un aspect primordial de la formation de l’étudiant·e : les langues de spécialité, les compétences transversales, les stages en entreprise (en France ou à l’étranger), les outils de communication numérique, la traduction/interprétation, autant de domaines de recherche à prendre en considération. Une meilleure connaissance réciproque entre la formation et les pratiques au travail paraît nécessaire, basée sur l’observation et une réflexion critique. Elle peut passer par un développement des observatoires des langues ou d’autre structures liées à la politique des langues.

Se pose aussi le problème de l’anglais omniprésent. Quelle place accorder pour les autres langues dans la formation, les linguas francas, les langues véhiculaires ou les langues MoDIMEs (Langues les Moins Diffusées et les Moins Enseignées) afin de nourrir la réflexion sur l’interface entre l’entreprise et la formation.

Axes thématiques

Les thématiques abordées pourront être (liste non exhaustive) :

  • Formation en langues à l’université en lien avec le monde du travail
  • Usages des langues dans la sphère professionnelle, dont le milieu académique
  • Rôle des Observatoires de langues dans la formation et l’entreprise
  • Impact de l’usage d’une lingua franca en contexte professionnel
  • La place de la traduction
  • Politiques linguistiques et formation en langues dans l’entreprise
  • Le débat langues de spécialité vs langue générale dans la formation pré-professionnelle
  • Diversité linguistique et diversité culturelle

Modalités pratiques d'envoi de propositions

Les contributions peuvent se faire en français ou en anglais, sans phase de proposition. Les articles (entre 6 000 et 10000 mots) aborderont un des aspects de la problématique pour le numéro 38 de la revue Études en didactique des langueset devront respecter la feuille de styledisponible à l’adresse http://edl-ple.simplesite.com/438385492. Le plagiatest vérifié par Compilatio. Le articlesdevront être adressés par courrier électronique

avant le 31 décembre 2021

à edl@lairdil.fr. Le numéro paraîtra en juin 2022.

Directrice de publication

Nicole Décuré (Professeure émérite - Université Toulouse 3)

Comité de rédaction

Claire Chaplier (MCF HDR - Université Toulouse 3), Elizabeth Crosnier (MCF Honoraire - Université Toulouse 3), Karine Duvignau (Professeure - Toulouse 2), Pierre Frath, Professeur émérite - Université de Reims), Laura M. Hartwell (Professeure - Université Toulouse 1), Dominique Macaire (Professeure - Université de Lorraine), Jean-Paul Narcy-Combes (Professeur émérite - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3).

Processus de sélection des articles

Les manuscrits pour EDL ou PLE doivent être soumis à l’adresse suivante: edl@lairdil.fr, avant la date limite indiquée dans l’appel. La feuille de style doit être respectée dès cette étape. Le comité de rédaction accuse réception des articles et, sur la base de leur pertinence, accepte de les prendre en considération ou les refuse, ou encore donne des conseils d’amélioration ou d’orientation.

Ces propositions d'article, anonymées, sont soumises à deux membres du comité de lecture ayant des profils différents et appartenant à une institution différente de celle de(s) l’auteur.e(s) de l’article. Ils/elles reçoivent aussi le texte de l'appel et une grille d’évaluation pour les aider dans leur travail. Le temps d’évaluation n’excédera pas trois mois. En cas de contradiction entre les évaluations, un troisième, voire un quatrième avis est sollicité.

Les rapports d’évaluation ainsi que les articles annotés par le comité de lecture, sont envoyés aux auteur.e.s qui procèdent aux corrections demandées ou justifient tout refus. Lorsque l’article corrigé revient, le comité de rédaction s’assure que les corrections demandées ont bien été effectuées et, éventuellement, re-sollicite les expert.e.s qui avaient demandé les corrections. In fine, le comité de rédaction tranche sur l’acceptation ou le refus de l’article, notifie les auteur.e.s de ses décisions et, en cas de refus, motive cette décision. Tout au long du processus d'édition de la revue, il peut être demandé aux auteur.e.s des précisions et/ou corrections supplémentaires.

Avertissement

Les articles décrivant essentiellement la même recherche ne devraient pas être publiés dans plus d'une revue. Soumettre le même article à plus d'une revue constitue un comportement de publication contraire à l'éthique et est inacceptable. Les manuscrits qui ont été publiés ailleurs ne peuvent pas être soumis. De plus, les manuscrits en cours d'examen par la revue EDL ne doivent pas être soumis en même temps à des publications.

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