Zu einer transnationalen Geschichte der Kunst im kommunistischen Europa, 1945-1989 - Berlin 02/09
Pour une histoire transnationale de l'art dans l'Europe communiste, 1945-1989
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Jérôme Bazin, Université de Picardie; Pascal Dubourg Glatigny, Centre Marc Bloch-CNRS; Martin Schieder, Universität Leipzig; Béatrice von Hirschhausen, Centre Marc Bloch-CNRS 16.02.2009, Berlin
Deadline: 15.04.2009
Bis heute ist die Vorstellung verbreitet, daß der elementare Beitrag osteuropäischer Künstler zur Geschichte der Kunst durch Stalinismus und Kalten Krieg sein Ende gefunden habe. Erst allmählich beginnt die Forschung in Ost und West damit, die ideologischen Klischees zu dekonstruieren, die es hinsichtlich der Kunst im kommunistischen Europa gibt. So existierte im Ostblock zu keinem Zeitpunkt eine einheitliche Staatskunst. Trotz der sowjetischen Bemühungen, eine visuelle Kultur und Ikonographie des Kommunismus zu schaffen, bestand keine ästhetische, ideologische und intellektuelle Homogenität. Es gab die unterschiedlichsten künstlerischen Ausdrucksformen von einem konservativen Naturalismus in der Tradition des 19. Jahrhunderts, über realistische Modelle, die in der Folge u.a. von Rivera, Guttuso und Fougeron eine andere Moderne suchten, bis hin zu einer an zeitgenössischen westlichen Strömungen orientierten Kunst wie das Informel und die Pop Art.
Vor diesem Hintergrund verfolgt die Tagung das Ziel, den Austausch sowohl zwischen Künstlern aus ost- und westeuropäischen Ländern als auch zwischen Künstlern innerhalb des Ostblocks zu reflektieren. Unter Berücksichtigung der nationalen Voraussetzungen, der kulturpolitischen Eigenheiten einer jeden kommunistischen Partei sowie der Teilung Europas wird eine internationale und transnationale Geschichte der Kunst im kommunistischen Europa zwischen 1945 und 1989 skizziert. Es soll untersucht werden, wie die Geographie des künstlerischen Austauschs ausgesehen hat. Wo lagen seine Zentren, wo seine Peripherien? Um diese Fragen zu beantworten, sollen die internationalen Netzwerke der Künstler, Kritiker, Kuratoren, Galeristen, Kunstvermittler und Kulturpolitiker rekonstruiert werden.
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Pour une histoire transnationale de l'art dans l'Europe communiste, 1945-1989
La contribution des artistes d'Europe de l'Est à l'histoire de l'art a été brisée par le stalinisme et la guerre froide ; cette idée reste, jusqu'à aujourd'hui, dominante. Progressivement la recherche est- et ouest-européenne commence à déconstruire les clichés sur l'art dans l'Europe communiste. Ainsi à aucun moment il n'y a eu dans les pays de l'Est un art d'état unique. Malgré les efforts de l'URSS pour imposer une culture visuelle et une iconographie communes, on ne peut parler d'homogénéité esthétique, idéologique et intellectuelle. On constate plutôt une pluralité de formes d'expression, qui vont d'un naturalisme conservateur dans la tradition du dix-neuvième siècle à un art qui s'intéresse aux courants ouest-européens contemporains (comme l'art informel ou le pop art), en passant par les différents réalismes qui cherchaient à construire une nouvelle modernité dans le sillage de Rivera, Guttuso ou Fougeron.
Dans cette perspective, le colloque cherchera à comprendre les échanges artistiques entre les pays de l'Est et de l'Ouest mais aussi à l'intérieur du bloc de l'Est. Tout en prenant en compte les enracinements nationaux, la spécificité de la politique culturelle de chaque parti communiste et l'importance de la fracture introduite par le rideau de fer, il s'agit de s'interroger sur une histoire internationale et transnationale de l'art dans l'Europe communiste de 1945 à 1989. Il conviendra de s'interroger sur la géographie des échanges, sur ses centres et ses périphéries, et de reconstituer les réseaux des artistes, des critiques, des curateurs, des galeristes, des collectionneurs et de fonctionnaires de la culture.
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